newsletter par Melin (pas en retard du tout...)

Publié le par cath_et_melin

Le we du 27-28 septembre :

Le dimanche on est allé au Rock garden, c’est une sorte de parc où apparemment les gens se rendent souvent le dimanche mais nous n’avons croisé personne ce dimanche-là… c’est un endroit très sympa, loin d’être comme les parcs de chez nous, c’est encore sauvage, on peut d’ailleurs y voir plein de petits singes qui nous observent, il y a plein d’arbres fruitiers (bananiers, cocotiers, et autres espèces avec des fruits bizarres que l’on ne connaît pas…), il y a une rivière au milieu de cette forêt, avec plein d’énormes rochers qui permettent de marcher au milieu de la rivière tout le long de la ballade. Voilà donc petite ballade très sympa puis nous sommes rentrées à pied, ce qui fait une petite trotte quand même, donc l’après midi a été consacrée à la sieste…

 

Lundi 29 septembre :

Le matin on a continué de faire notre questionnaire pour l’étude socio-économique que l’on va faire à Magoma.

L’aprem on a construit une pompe à irrigation avec Edwin (un membre de l’ONG), ça a été assez folklo, on a fait du ciment à la tanzanienne, graisser des pièces…

 

Mardi 30 septembre : Départ pour notre 1er safari !!

Deux suisses sont arrivés il y a deux jours dans la Guest House : Bernhard (Berny pour les intimes) et Sylvia. Berny a été volontaire dans l’ONG il y a six ans (ce fut le 1er volontaire). Pour partager les frais ils nous proposent de faire le safari avec eux donc voilà mardi Freddy notre chauffeur arrive avec son 4*4 et en route pour le parce de Mikumi. On part ver 16h et on arrive vers 17h30-18h, en approchant du parc on rencontre déjà plein d’animaux sur le bord de la route (girafes, zèbres, gazelles, famille d’éléphants qui traversent la route…), on commence déjà à en prendre plein les mirettes ! Le parc à cette heure-ci est évidemment fermé donc on va dans le village chercher un logement, les suisses prennent un hôtel assez luxieux, nous et le chauffeur partons à la recherche d’un logement plus dans nos moyens. On trouve une petite Guest House très sympa on s’y arrête et Freddy, lui, va chercher encore qqch de moins cher (c’est vrai que c’était pas très avantageux pour qqn de seul car il n’y a que des chambres doubles et donc il aurait payé le même prix que pour nous deux…).

Mais bon les Tanzaniens ne perdent pas le Nord et essaient de nous arnaquer sur le prix de la chambre et du repas (du genre  « oh je peux pas vous rendre la monnaie j’en ai plus », je lui dis c’est pas grave je crois que j’en ai, je vais la chercher, je reviens, elle avait la monnaie dans la main et me la rend… ou du genre au moment de payer le repas du soir la note est un peu allongée, je demande au serveur pourquoi c’est ce prix là alors que sur la carte il y a marqué un prix moins cher, il me répond « ah mais ce sont des vieux prix qu’il y a de marqué ! » il doit vraiment y avoir marqué « PIGEON » sur nos fronts !! Finalement au moment de rendre la monnaie il revient avec le bon montant, il a dû avoir une once de culpabilité à arnaquer deux pauvres petites blanches…).

 

Mercredi 1er octobre :

Levées à 5h45, car Freddy vient nous chercher à 6h20. Bref après avoir récupéré Berny et Sylvia et avoir payé tout ce qu’il fallait pour rentrer dans le parc, le safari commence enfin.  On en a pris tout simplement plein les yeux pendant environ 6h : hippopotames, zèbres, girafes, éléphants, babouins, gnous, buffles, crocodiles, phacochères (c’étaient des pumba tout craché…), gazelles… mais malheureusement pas de lion pour cette fois. Je crois que le plus impressionnant et le plus mignon était les éléphants qui prenaient leur bain dans la grande marre des crocodiles et hippo. Voilà avant de partir petit coca dans la lodge du parc puis retour pour Morogoro.

Mais ce que nous ne savions pas c’est que la journée était loin d’être finie… Le soir Frédéric nous invite à une soirée chez un ami à lui (c’est la fin du ramadan donc ce soir toute la ville fait la fête et demain c’est férier). Alors on a mis pas mal de temps à s’intégrer, ce sont tous des gens assez friqués (dont beaucoup travaillent dans l’industrie du tabac de Morogoro), de toutes les nationalités et nous sommes les plus jeunes. Et chose qui n’arrange rien il faut parler anglais (ah ça devient lourd à force…)!!! Et en plus on est vraiment crevé (on s’est quand même levée à 5h45 !!) Mais bon vers 23h alors qu’on s’apprêtait à partir, un mec est venu nous parler (et il faisait bien attention à nous parler très lentement pour qu’on comprenne bien…) et de fil en aiguille on s’est retrouvé à danser au milieu du salon avec tout le monde, et finalement on ne s’est plus arrêté jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne dans la maison. Alors qu’on allait être les 1ères à partir on s’est retrouvé les dernières à quitter la maison à 4h30. Et puis ils voulaient nous faire plaisir alors ils nous ont mis toutes les chansons françaises qu’ils avaient (du claude françois à la macarena…).

Donc longue mais super journée !

 

Jeudi 2 octobre :

Levées à 12h, puis aprem piscine avec Frédéric.

 

Vendredi 3 octobre :

Le matin on prépare notre sortie de la semaine prochaine : car la semaine prochaine nous partons à Magoma (une région située au Nord Est, à 4-5h de route) avec Peter, il va nous présenter à son réseau (Ministère de l’Agriculture, associations partenaires, techniciens des usines de fabrication des pompes…). On va retourner dans cette région mais seules la prochaine fois pour y faire l’étude socio-économique.

Vers 13h on va manger dans un resto où ils servent de l’Ugali (sorte de pâte à base de maïs) avec des morceaux de bœufs. On attend plus d’une heure et demi avant d’être servi, et c’est là qu’on maudit les tanzaniens et leur lenteur…car malgré tout ça fait plus de 24h qu’on a pas fait un vrai repas. Du coup l’aprem a bien été entamé et elle se finira par une sieste.

 

Samedi 4 octobre :

Levées 5h, Frédéric vient nous chercher à 5h30. Aujourd’hui on part faire une randonnée dans les montagnes d’Uluguru. Après plus de deux heures de route (dont une grosse partie très chaotique, heureusement que Fred a un 4*4…), on arrive dans un petit village où l’on va manger des sortes de crêpes avec un thé. L’ambiance ici est vraiment différente de celle de la ville. On n’imagine pas en voyant ces montagnes de loin qu’autant de gens peuvent y habiter. A 7h tout le monde est déjà au travail : dans la rivière des femmes et des enfants lavent le linge, hommes, femmes, enfants, jeunes , vieux sont dans les champs dans la montagne en train de travailler le sol et de récolter (oui les montagnes sont incroyablement exploitées, c’est fou de voir toutes ces cultures sur un terrain pareil). On voit ici l’Afrique telle qu’on a pu se l’imaginer : femmes en habits traditionnels portant du bois, leur récolte…sur la tête, maison ronde avec briques en terre cuite, toit en chaume… petits enfants trop mignons trop contents quand on leur fait un petit coucou. Une ambiance très particulière (que je n’arrive malheureusement pas bien à vous décrire) et très agréable se dégage de toute cette vie qui s’est organisée dans la montagne. On essaiera de vous mettre des photos sur notre blog.

On commence la randonnée vers 8h30, nous avons deux guides tanzaniens (on n’a pas le droit d’y aller seule, il faut demander un permis…). Après avoir marché un moment à travers les cultures (chou, maïs, pomme de terre, tomtes…) qui étaient en pente assez raide (moi j’en peux déjà plus, Fred m’a même pris mon sac, honte sur moi !) on arrive dans la partie non cultivée: la forêt qui se trouve quand même assez haute car la montagne est cultivée au maximum. On se serait cru dans la forêt vierge, on s’attendait à voir Tarzan débarqué sur une liane d’un moment à l’autre… c’était vraiment très dense et le chemin était très étroit. 11h30 : on arrive enfin au sommet !!! Fred nous trouve un petit coin à l’ombre dans la forêt et on pic- nic. On fait une pause d’une heure puis c’est reparti. La descente est beaucoup moins douloureuse bien qu’on ait failli finir plus d’une fois les fesses par terre ou dans le trou « dont on ne remonte pas parce que c’est profond » (dixit le prof de karaté de Fred). On prend le temps à la descente de prendre des photos. On arrive en bas vers 15h30 : 7h de rando dont 6h de marche, nos jambes n’en peuvent plus…

Voilà puis retour à morogoro, le soir Fred nous invite à une fête mais là ça va pas être possible on n’en peut vraiment plus.

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